La mine Coustière
La mine Coustière aurait été ouverte en 1898 à l’altitude de 419 m. La mine Coustière permettait d’accéder au réseau de galerie de la mine Verrière en évitant la zone échauffée de la mine Verrière. Elle aurait été exploitée jusqu’en 1907 au moment de la réouverture de la mine Verrière, mais sans recoupement direct avec la zone autrefois échauffée et partiellement incendiée. Coustière est située à l’ouest et en amont de la mine Verrière. Dans les documents présentant Coustière comme une mine, il est mentionné que l’entrée a été minée et a aujourd’hui disparue.
Dans ces zones boisées du vallon de Coustière, touffues et abandonnées, et très difficiles d’accès, il est difficile voire impossible de voir aujourd’hui quoi que ce soit. La seule chose visible est un terril à flanc de pente, assez haut dans le vallon, avec l’entonnoir laissé par un puits dynamité.
Extrait de la carte des aléas miniers :
le rond mauve : une « zone de recul de 20 m » avec la présence d’un « puits » ou « cheminée ».
Les zones jaunes : un « aléa d’effondrement localisé moyen »
Les zones vertes : un « aléa d’effondrement localisé faible »
La galerie de l’exhaure de Coustière
Wikipédia : L’exhaure, ou galerie d’écoulement, désigne le détournement par puisage ou pompage des eaux d’infiltration des mines et milieux souterrains. C’est pourquoi l’on parlera d’«épuisement» des eaux d’infiltration. Le pompage de l’eau dans les exploitations souterraines ou les zones adjacentes a deux fonctions principales :
- Garder la mine en service au fur et à mesure de son développement en entretenant un rabattement de nappe artificiel. Ceci est indispensable dès lors que des salles ou galeries s’enfoncent plus profondément que le plafond d’une ou plusieurs nappes phréatiques, ce qui est souvent le cas.
- Éviter l’ennoiement des zones d’affaissement minier durant l’après-mine.
- Autrefois réalisée par vidange manuelle ou aidée par la traction animale, l’exhaure a été facilitée par des machines à vapeur spécialisées puis par des pompes électriques automatisées. En zone de relief et de mines à ciel ouvert ou peu profondes établies sur le flanc de montagnes ou collines, elle peut également dans certains cas être réalisée par simple gravité. Thomas Newcomen a amélioré la puissance des systèmes d’exhaure grâce à une machine à vapeur utilisable pour l’exhaure.
L’entrée de la galerie d’exhaure de Coustière (ou plutôt la sortie, puisque lieu de l’écoulement des eaux) permettait l’écoulement des eaux de la mine de Verrière. Elle se trouve à quelques mètres de l’endroit où le ruisseau de Coustière se jette dans le ruisseau de Rigaussel. En 2023, l’entrée de la galerie est presque totalement noyée mais l’eau continue de s’écouler vers le ruisseau de Rigaussel.
A gauche: Bâtisse en pierre qui se trouve construite juste au dessus de l’entrée de la galerie (environ 4m²). Était-elle utilisée pour la galerie d’exhaure ou pour l’ancienne vigne qui existait juste au dessus.
A droite: Tuyaux proches de l’exhaure de Coustière qui auraient été utilisés lors des sondages effectués par la Cogéma.
Puits d’aréage de Coustière
Coustière est décrite parfois comme simplement un puits d’aérage de la mine Verrière. Une dépression d’une dizaine de mètres est visible sur la plateforme proche des restes des bases de béton. Le puits d’aérage, qui servait à l’aérage de la galerie de Verrière, était équipé d’un gros ventilateur d’extraction électrique.
Des bases béton des poteaux de la ligne d’alimentation sont encore visibles, ainsi que des cintres métalliques du puits projetés dans le lit du ruisseau (décembre 2023)
Ci-contre, le secteur sur la vue aérienne IGN de 1963. Un bâtiment est visible, certainement le puits d’aérage.
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