Les puits

Deux puits communaux sont encore visible dans le hameau (aujourd’hui hors d’usage)

Le puits du chemin d’Alzou

Vue sur la construction ronde, en pierre qui protège un puits. Sur le devant de la construction on peut voir la roue-volant du mécanisme de pompage. Derrière la construction de la végétation. Autour du puits des branchages au sol
Le puits proche de la croix « 1911 »
Photo prise depuis le trou situé sur la couverture de la construction en pierre protégeant un puits. Vue sur le mécanisme de fonctionnement du puits. Une roues, des pièces de métal, le tout est rouillé. Des cailloux et des herbes présents autour du mécanisme.
Le mécanisme intérieur
Vue sur l'inscription "J'évite les chocs" gravée sur le volant de la roue d'une pompe à eau
Une partie de son nom: « J’évite les chocs »
Détail de l'inscription qui se trouve sur l(arrière de la roue-volant avec l'inscription "je régularise la marche"
L’autre partie de son nom: « Je régularise la marche »
Détail de l'évacuation de l'eau du puits. Dans le bas du mur en pierre, sort une tuyau en zinc un peu cabossé. Au sol des débris de broussailles
Le tuyau d’où l’eau sortait
Détail sur le mécanisme qui maintient l'axe de rotation de la roue-volant. La pierre qui retenait le système de fixation de l'axe est détruit. .
Mécanisme de maintien de l’axe de la roue-volant (endommagé)

Ce puits a été construit entre 1892 et 1894 par la compagnie des 4 mines de Graissessac (propriétaires des mines de Verrière et de Leenhardt), sur la demande des habitants de Frangouille, sur un terrain fourni par la commune.

Photo d'un texte écrit à la main, (écriture penchée) pris dans un registre. Environ 15 lignes.
Photo d'un texte écrit à la main, (écriture penchée) pris dans un registre. Environ 15 lignes. Une série de signature en bas de la page

Mai 1892, les habitants de Frangouille inquiets, depuis l’ouverture des mines de Verrière (1881) et de Leenhardt (1882), d’utiliser pour leur alimentation l’eau du ruisseau de Rigaussel partiellement contaminé, demande la construction d’un puits dans le hameau.

Ci-contre, la délibération N° 189 extraite du registre des délibérations communales de La Tour sur Orb en date du 29 mai 1892, avec la décision des élus de la commune de fournir un terrain et de soutenir la demande des habitants auprès de la Compagnie des 4 Mines et auprès de Mr le préfet.

Logo des archives départementales de l'Hérault "Pierresvives" en bordeaux sur fond blanc

Novembre 1894, les habitants de Frangouille, inquiets du niveau d’eau insuffisant dans le puits construit par la Compagnies des 4 mines, demandent au travers d’une pétition, le surcreusement du puits de 3 ou 4 mètres.

Ci-contre, la délibération extraite du registre des délibérations communales de La Tour sur Orb du 10 novembre 1894 avec la décision des élus de la commune de faire pression auprès de la Compagnie des 4 mines pour que le puits de Frangouille soit surcreusé de 4 mètres, afin que le village ait de l’eau en quantité suffisante.

Photo d'un texte écrit à la main, (écriture penchée) pris dans un registre. Environ 10 lignes
Photo d'un texte écrit à la main, (écriture penchée) pris dans un registre. Environ 10 lignes
Photo d'un texte écrit à la main, (écriture penchée) pris dans un registre. Environ 10 lignes. Une série de signature en bas de la page
Photo du mécanisme d'une pompe à godet présenté sur une place goudronnée. Une grande roue-volant, devant une petite roue, des engrenages, une chaîne. En arrière plan des voitures garées.

Détail du mécanisme de la pompe à godet qui équipe l’intérieur du puits de Frangouille. Le modèle sur la photo équipait un lavoir dans la commune de Vénès dans le Tarn.

Le principe de fonctionnement de la pompe à godets (aussi appelée pompe à chaîne ou pompe à chapelets) est d’élever une colonne d’eau dans un tuyau, grâce à des tampons de caoutchouc de même diamètre que l’intérieur du tuyau. Ceux-ci sont entrainés par une chaîne qui est elle-même actionnée par une manivelle. La capacité d’une pompe à godets est fonction du diamètre de la gaine et de la vitesse de rotation de la chaîne. Le débit est de 4000 L / heure pour un tuyau de 40 mm de diamètre.

Le puits du Mas de l’église

Vue sur la construction en pierre (environ 2 mètres de haut), dont le sommet est en forme de dôme, l'ensemble protège un puits. Sur le devant de la construction une ouverture d'environ 60 x 60 cm avec une grille de protection en fer. Le puits se trouve sur la gauche au milieu de la photo. devant la zone à été débroussaillé, il reste quelques branchages au sol. Derrière le puits, des arbres et quelques constructions sont visibles entre les arbres.
Vue à l'intérieur d'un puits. Les côtés sont bâtit en pierres. On distingue un tuyau plastique qui provient du fond du puits et sort en haut à droite, à travers le mur. On devine le niveau de l'eau au fond (à environ 3-4 mètres)
Vue sur l'arrière d'une construction en pierre (somme en forme de dôme) qui protège un puits. Sur la droite de la photo des souches d'arbres récemment coupées. Devant la construction en pierre, des souches d'arbres arrachées. En arrière plan de la photo on devine une route et au fond une bâtisse en pierre.

L’ancien puits se trouve maintenant sur une parcelle communale en face du cimetière près du Mas de l’église. Puits dans lequel le niveau d’eau varie suivant les pluies et est parfois très important